Fut une époque, déjà lointaine, l'arrivée d'un nouveau Mario était un événement dans l'espace vidéoludique, tant le sentiment de tenir quelque chose de culte entre les mains se ressentaient dès les premières minutes, ou au moins en y repensant quelques années plus tard (Super Mario Sunshine). Aujourd'hui, sans jouer les blasés de service, il faut avouer que le trip est un peu retombé, Nintendo ayant réussi à mettre dans sa poche le très grand public adepte de nostalgie, capable de bouffer de la resucée jusqu'à plus soif. Car neuf mois après un Super Mario 3D Land légérement décevant et moins de quatre mois avant la première incursion sur Wii U, voici déjà le second épisode sur 3DS qui ne compte aucunement révolutionner une formule qui ne marche que trop bien.
Peach s'est fait enlever par Bowser et sa clique : vous devez la sauver. De ce coté là, on a compris que les développeurs n'avaient même plus envie de faire le moindre effort, même pas sur la mise en scène, et c'est donc sans surprise qu'on reprend le train-train quasi-quotidien du plombier qui va devoir enchaîner une demi-douzaine de mondes composés eux-mêmes d'une poignée de niveaux entrecoupés à chaque fois d'un mini-donjon et du château avec le boss qui va avec. Esthétiquement parlant, on reste dans le même domaine que la saga « New », menant à ce genre de petite phrase lourde de sens du pèlerin qui passerait par dessus votre épaule : « Tiens, tu rejoues à New Super Mario Bros. ? ».
Et qu'on le comprenne, cette suite n'est qu'une simple suite apportant autant de choses inédites que l'extension d'un quelconque RPG. C'est à dire pas grand-chose. La magie est toujours là, fort heureusement, et Nintendo prouve s'il en était encore besoin qu'ils n'ont de leçon à recevoir de personne en matière de level-design et de petites idées qui permettent de ne jamais s'ennuyer et d'avoir toujours envie de faire « un dernier niveau avant d'éteindre la console ». Mais voilà, même si non avoué par la firme, cette nouvelle série débutée sur DS n'est clairement pas destinée aux fans de toujours, qui n'ont jamais manqué le moindre épisode ou presque. Et tant pis pour les nouveaux-venus qui ne saisiront pas les soi-disant hommages qui semblent de plus en plus ressembler à du recyclage, comme les thèmes des mondes vus milles fois (plaines, sables, lave...) ou encore la façon d'affronter certains boss, particulièrement ceux des mini-donjons repris de Super Mario World. Heureusement, passé le premier monde, les gros boss (les gamins de Bowser) offrent un brin d'originalité, sans jamais chercher à marquer autant que dans les deux épisodes Wii.
Concernant les niveaux eux-mêmes, on reste dans un Mario tout ce qui a de plus classique. Loin de la folie propres aux premiers épisodes et donc plus proche des « New », l'ensemble se parcourt simplement avec tout de même la possibilité de profiter un peu de l'espace verticale dû au retour de la queue de tanuki propre à Super Mario Bros. 3 et plus récemment Super Mario 3D Land. Facultatif, ses sessions cachées dans les hauteurs cacheront généralement vies, pièces d'or ou l'une des fameuses pièces étoiles, toujours réparties au nombre de trois par niveaux, permettant de débloquer des passages sur la map pour découvrir des stages inédits ou l'accès à des maisons offrant vie et objets de pouvoirs.
Incroyablement court en ligne droite, New Super Mario Bros. 2 ne se révèle comme d'habitude que dans sa course à la perfection, consistant donc à ramasser toutes les pièces étoiles du jeu mais également découvrir deux mondes bonus, ainsi qu'un « vrai » dernier plus difficile, soit au final un tiers de niveaux à débloquer, ce qui n'est pas rien mais reste toujours relativement faible face aux heures de gloire de la saga, demandant autre chose qu'une dizaine d'heures pour terminer le tout à 100%, du moins pour les plus habitués. Les autres, bien sûr, souffriront un peu plus devant quelques recoins et pièces bien cachées, et auront d'ailleurs toujours droit aux items cachés permettant après quelques échecs de profiter du Super Guide.
Heureusement (ou pas), Nintendo a trouvé le moyen de prolonger la durée de vie avec une quête originale : la course au million de pièces d'or. Dans le principe, l'idée est bonne puisqu'une bonne partie des mécanismes du jeu sert de prétexte à augmenter son pécule : objets offrant des pièces en courant, fleur d'or transformant toutes les briques en pièces, anneau changeant les ennemis en or pour qu'ils rapportent toujours plus de pièces une fois éliminés... Bref, des pièces everywhere, avec un total de 600 ou 700 ramassées dans certains niveaux, qui augmentent ainsi un total qui regroupe les trois slots de sauvegarde.
Et c'est là qu'on maudit Nintendo de ne pas avoir laissé une partie du projet à quelqu'un comme Masahiro Sakurai, bien plus habitué dans ce qui est d'offrir constamment des récompenses aux joueurs pour le motiver à aller toujours plus loin. Car ici, il n'y absolument aucun pallier entre le départ et le fameux million à atteindre (pour une récompense loin d'être mirobolante, qu'on vous laissera découvrir). Il aurait été judicieux de débloquer des bonus toutes les x tranches voir, mieux, des mini-jeux comme ce qu'avait pu pondre la firme à l'époque de Super Mario 64 DS. Ici, rien. Le néant. Le tout pour un parcours tout simplement inatteignable pour la majeure partie des joueurs.
Car prenez en compte que terminer le jeu à 100% nous a permis d'engranger à peine 80.000 pièces en tout. Sur un million à atteindre ! Même avec trois sauvegardes pleines, on se rend compte que le contenu n'est pas à la hauteur de ce genre d'objectif, et on ne peut se rabattre que sur un mode deux joueurs basique (une cartouche par joueur) et un second spécial défi, bien plus généreux en gain car consistant à enchaîner trois parcours au hasard avec possibilité de multiplicateur à chaque drapeau de fin. Pas de classement en ligne coté performance, juste du street pass. Une nouvelle preuve de laisser-aller pour cet épisode qui n'apporte aucune révolution, pas même du coté de la 3D forcément inexploitée vu le genre (l'activer rend juste flou les décors de fond...).
Conclusion : Toujours aussi carré dans sa conception, New Super Mario Bros. 2 n'est qu'un Mario de plus. Et ce n'est pas les quelques pauvres nouveautés dont l'inutile quête au million de pièces qui changeront cette désagréable impression que la firme commence à presser un peu trop fort le citron à pognon. Pas un mauvais Mario, mais un Mario sans génie, qui nous donne déjà une certaine appréhension pour l'épisode Wii U.
Repompe quand tu nous tiens...Malgré un excellent level design, force est de constater que ce Mario sent le recyclage à plein nez. Toujours les mêmes mondes (royaume champignon, désert, glace, cieux, lave, etc), les mêmes boss que SMB3, le même sous-boss (Reznor) dans toutes les tours du jeu. Les pièces qui ne servent à rien (le million ? Pourquoi faire ?), le mode multi sous-exploité, etc. Bref, trop de défauts dans ce New Super Mario Bros 2 qui n'a de New que le nom...
Bon travail de la part de Nintendo, mais ce n'est pas assez, je ne retrouve pas le même plaisir de découverte et de surprise que Super Mario 4 ou Super Mario World à l'époque. Dommage.
Très déçu de ce New Super Mario Bros 2.
Un mario qui ressemble plus à un opus 1.5 qu'un opus 2.0. Les innovations ne sont pas là : les environnements et les musiques sont repris de New Super Mario Bros et New Super Mario Bros Wii ; mention spéciale aux musiques des maps qui sont EXACTEMENT les mêmes que sur Wii!
Les nouveautés comme le rush mode ne suffisent pas à apporter un nouveau souffle.
C'est surtout la collection de pièces qui est vraiment sans intérêt.
Un opus à éviter.
On peut dire ce qu'on veut, que c'est du réchauffé, que les pièces à gogo c'est pas fun, et on peut se tromper, aussi. Ce Mario introduit notamment des méchanismes basés sur la rotation de plateformes, mais décrit comme ça, ça ne se lit jamais dans les tests. Le jeu est difficile et dynamique, fun et impitoyable. Les vie sont quasi infinies parce que les morts connes attendent ceux qui jouent le jeu de s'élancer dans les niveaux. C'est juste dommage que le meilleur jeu de la 3ds n'utilise ni la 3d, ni les gadgets de la console....
Mettre une telle note à un Mario, ça fait mal, mais c'est à mon goût justifié : le jeu se contente d'être un énième "add on" de New Super Mario Bros. On avait pardonné à l'opus Wii cette redondance de part la présence d'un mode multijoueurs bien sympathique mais là, jouer à 2 devient laborieux, pas de mode Online.
On retrouvera les éternels mondes de Mario, le jeu se voulant le fils spirituel de Mario 3 de la NES. Les mêmes niveaux, les mêmes mécanismes... de la bonne plate-forme, certes, mais on est en droit d'attendre beaucoup plus de la part de Nintendo. Le jeu n'offre aucun challenge (à la rigueur, quelques passages secrets vous résisteront un temps), et le tout est tellement conformiste qu'on s'ennuie presque. Les graphismes sont loin d'être transcendants, et la bande son est la même que pour les deux précédents opus.
Un bon jeu de plate forme, mais Nintendo devrait se renouveller. Et je ne parle pas des DLC payants, non merci.
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